Les thérapies comportementales et cognitives dites de "troisième vague"

Ses avantages thérapeutiques

Qu’est-ce qu'une thérapie comportementale et cognitive ?

Thérapies comportementales et cognitives

Les TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) sont des thérapies brèves. Elles aident à surmonter les symptômes invalidants à l’origine de la souffrance psychique pour trouver ou retrouver progressivement un fonctionnement plus harmonieux au quotidien. Elles permettent également le renforcement des capacités psychiques pour faire face à de nouvelles difficultés.

Cette thérapie est ainsi très utile pour prendre conscience des pensées automatiques qui altèrent votre quotidien. Elle permet également de déterminer les mécanismes qui déclenchent ces pensées inappropriées. En identifiant ces mécanismes, vous les modifiez à votre profit.

Les TCC présentent de multiples avantages :

  • l’efficacité thérapeutique : la littérature scientifique démontre l’efficacité avérée des TCC dans le traitement de nombreux troubles (phobies simples, agoraphobie et attaques de panique, phobies sociales, TOC, trouble anxieux généralisé, stress, dépression, troubles de personnalité, addictions, insomnies…) et recommande leur mise en œuvre pour y faire face ;
  • la brièveté des thérapies : généralement de quelques semaines à quelques mois. En fonction de l’ancienneté et de la gravité du trouble, il peut être convenu de prolonger la thérapie avec des objectifs précis et sur des périodes convenues avec vous ;
  • le travail par objectifs : buts concrets, progressifs, accessibles et convenus d’un commun accord avec vous. On recherche un changement concret et observable ;
  • la collaboration interactive entre le thérapeute et vous : tout traitement s’appuie sur une alliance, une collaboration étroite entre vous et moi pour déterminer le projet d’accompagnement. C’est toujours vous qui décidez des buts à atteindre et du degré d’engagement dans la thérapie ;
  • le traitement individualisé : l’identification des spécificités de votre problématique permet la mise en place d’un accompagnement personnalisé faisant appel à des techniques diversifiées et adaptées ;
  • une dimension concrète et opérationnelle : les outils concrets (exercices, techniques) vous permettent de faire face à vos difficultés au quotidien. Cet ancrage dans l’action se traduit par des « tâches thérapeutiques » simples à effectuer entre les séances;
  • l’ancrage dans le moment présent et la projection dans le futur : la thérapie met l’accent sur les causes actuelles de maintien des difficultés plutôt que sur des causes inconscientes et traumatismes de l’enfance. Le passé sert uniquement à mieux comprendre le présent et peut ne pas être abordé si le patient ne le souhaite pas.

Les avantages des thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Thérapies comportementales et cognitives

TCC, préparation mentale, performance et santé : des complémentarités

Les TCC ouvrent des perspectives intéressantes pour les prises en charge de problématiques complexes qui nécessitent d’intervenir à la fois sur le corps et le mental.
Directement ou non, les TCC permettent d’instaurer et maintenir des comportements favorables à la santé : gestion du stress, réduction des comportements addictifs, amélioration de l’observance médicamenteuse et prévention.
Par ailleurs, par le biais de pratiques basées sur la pleine conscience, elles ont également un impact sur la concentration, la qualité du sommeil, les douleurs chroniques….

Une thérapie complémentaire

Un programme personnalisé combinant des méthodes fondées sur des principes scientifiques comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC) et la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est également pertinente dans le cadre d’une préparation mentale. Ces méthodes permettent en effet à mieux gérer ses états internes (stress et autres émotions, cognitions, sensations), de développer des stratégies de motivation, confiance en soi, d’accroître ses capacités cognitives (attention, mémorisation, prise de décision…) et favoriser la communication dans le but de favoriser « l’état de grâce » (Flow).

Par ailleurs, les exercices comportementaux visent un apprentissage de nouveaux comportements comme par exemple les habiletés sociales ou l’affirmation de soi. Ces techniques sont donc pertinentes pour identifier et développer ses soft skills.

Enfin, elles permettent aux personnes de trouver des sources de motivation pour se soigner. En effet, en identifiant ce vers quoi elles souhaitent se diriger, l’action thérapeutique (re)fait sens.

Elle est également reconnue pour améliorer le mieux-être au quotidien.

Il n’y a pas de contre indications à la pratique des TCC. Comme pour toutes les autres approches thérapeutiques, les TCC peuvent parfois être moins efficaces dans certaines situations ou pour certaines personnes, selon leur sensibilité.

Contre indications

contre indications

Quelles sont les particularités des thérapies comportementales et cognitives dites "de troisième vague" ?

Les thérapies comportementale et cognitive de 3ème vague mettent davantage l’accent sur l’acceptation sans jugement des pensées et des émotions négatives plutôt que sur leur modification.

On pense souvent qu’on ne peut avoir une vie “normale” que lorsque l’on n’est pas (ou plus) envahi par les émotions douloureuses (colère, anxiété, tristesse) ou les pensées difficiles (mauvais souvenirs, autocritiques, ruminations).

Dans une approche thérapeutique classique, ces manifestations psychologiques difficiles sont considérées comme les symptômes. Leur diminution (voire leur disparition) est l’objectif principal.

Avec les TCC dites de 3e vague, l’objectif principal n’est pas de chercher à diminuer ces manifestations psychologiques gênantes.

Le symptôme dont vous souffrez a une fonction !

Le symptôme dont vous souffrez a une fonction !

Les thérapies comportementales et cognitives “de 3e vague” considèrent que les manifestations et symptômes de votre souffrance ne sont pas le problème.

Par contre, les comportements que vous mettez en place de façon rigide pour tenter d’échapper aux évènements douloureux sont le problème.

Ces comportements sont nommés évitements expérientiels.

Lors de la thérapie, il ne s’agira donc pas de s’exposer au symptôme qui vous fait tant souffrir mais de (re)découvrir, très progressivement, ce qu’il est possible de réaliser lorsque l’on ne dépense pas son énergie dans la lutte pour éviter la souffrance.

Mais alors, quel est l’intérêt de consulter un thérapeute s’il ne vous aide pas à vous débarrasser de ces symptômes ?

Le symptôme s’est installé par nécessité, pour étouffer une angoisse profonde ou encore pour éviter certaines situations redoutées…Il est donc utile pour la personne malade. Il est source d’apaisement voire même parfois la seule source de soulagement que l’individu connaisse. Difficile donc d’envisager une existence sans ce symptôme ! Que mettre à la place ? Par quel biais apaiser les futures angoisses ?

Autant de questions inquiétantes qui peuvent entraver le processus thérapeutique… voire tout simplement décourager à entamer un tel processus. L’accompagnement doit donc tenir compte de ces interrogations, de ces angoisses qu’il peut activer. Mais il doit également apporter des éléments de réponse.

Le symptôme n’est pas le (vrai) problème !

Les évitements sont efficaces à court terme (soulagement), mais deviennent rapidement plus problématiques que les souffrances qu’ils cherchent à contrôler, par exemple :

  • la fuite dans certaines situations pour se soustraire à la peur chez une personne phobique,
  • la rumination pour résoudre la tristesse chez une personne dépressive,
    les rituels pour repousser les obsessions chez une personne souffrant de trouble obsessionnel-compulsif,
  • l’hyperactivité pour échapper à la réactivation de souvenirs chez une personne traumatisée,
  • les compulsions alimentaires ou encore la consommation de substances (alcool, drogues) pour anesthésier des affects négatifs…

On se retrouve pris au piège dans les sables mouvants de la souffrance : plus on se débat, plus on s’enfonce !

Autrement dit, le problème n’est pas tant d’avoir mal que de ne pas supporter d’avoir mal. Dans ce cas, on parle de rigidité psychologique, et c’est cette rigidité sur lesquels nous travaillons.

Ces formes de thérapie proposent donc d’apprendre à moins lutter contre et de plus œuvrer pour : pour un meilleur fonctionnement, pour une vie plus en accord avec vos valeurs, pour un quotidien très apaisé. Les TCC dites de 3e vague favorisent donc ”la flexibilité psychologique”, c’est-à-dire la capacité à pouvoir engager des actions importantes pour soi, même en présence de pensées négatives, d’émotions menaçantes, de souvenirs traumatiques ou de sensations douloureuses.

Quelles que soient les circonstances, vous pourrez alors espérer vous engager dans des actions qui comptent réellement pour vous (aller voir des ami.e.s, s’engager dans sa vie de famille, avoir des activités artistiques ou sportives, mener une vie professionnelle …).

Première étape : apprendre à supporter d'avoir mal

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